11.4.10

 

La Grèce et la baisse de l'Euro

Pauvre GRECE, accusée de tous les maux

Il parait que la situation financière délicate de la GRECE engendre la méfiance pour l'Euro et donc sa baisse par rapport au Dollar.

Ces pauvres grecs non contents d'être ruinés sont en plus montrés du doigts par nos dirigeants et autres leaders d'opinion.

En réalité, la GRECE est trop modeste, par rapport aux poids lourds de l'Euro (comme l'Allemagne, la France, l'Italie voire les Pays-Bas), que pour l'entraîner dans sa descente aux enfers. Que les marchés, toujours préoccupés de l'écume des jours plutôt que des fondements de nos économies, aient paniqués et le fassent encore est indéniable mais il faut raison garder.

Par contre, que d'aucuns se réjouissent de cette baisse de l'Euro est aussi évident. Certains de nos exportateurs et ceux qui les soutiennent à courte vue, se frottent les mains voyant déjà leurs ventes grimper à l'étranger du fait d'une compétitivité de change retrouvée.

Le problème est que l'Europe, au contraire des EU, n'a guère de matières premières ni de pétrole et doit donc les importer alors que leurs prix mondiaux sont encore souvent fixés en dollar. Ces dernières semaines la hausse des produits pétroliers n'ait guère due au pétrole lui-même mais à la baisse de notre monnaie. Nos importations vont coûter plus chers que ce soit pour les consommateurs mais aussi pour les entreprises transformatrices. Ces dernières sont grosses consommatrices de matières premières et d'énergie. Demain, elles pourraient déchanter lorsque leurs prix de revient seront repartis à la hausse du fait d'une monnaie affaiblie sur les marchés des changes mondiaux.

D. ROTRU

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